Être au chômage ne constitue pas un obstacle pour accéder aux prêts. Les banques peuvent accorder une aide financière si l’intéressé respecte un certain nombre de conditions. Il existe des organismes qui proposent des crédits aux personnes sans emploi. Voici un petit résumé des démarches possibles.
Souscrire à un prêt personnel auprès de la banque
De manière générale, la souscription à un prêt est conditionnée par la présentation de bulletin de paie. Ces documents prouvent que l’emprunteur a encore un emploi. Cela dit, ceux qui sont au chômage ne sont pas totalement exclus du système bancaire. À l’instar de FLOA Bank, certains établissements leur accordent un prêt après avoir mené une petite enquête. Ils s’assurent que le demandeur ne figure pas dans la liste des personnes insolvables.
Ces dernières sont recensées dans un fichier national des incidents de paiement. Les banques ne ferment pas toutes leur porte aux chercheurs d’emploi. Elles procèdent à une étude de cas. Le crédit peut être accordé si la situation est transitoire. L’intéressé devrait rapidement trouver un travail pour pouvoir honorer les remboursements. Dans certaines configurations, la présence d’une garantie physique peut convaincre le banquier. L’emprunteur propose en hypothèque sa maison par exemple. Si son conjoint qui a toujours un emploi accepte de le cautionner, il est possible d’accéder à un prêt plus aisément. Visitez https://https://www.credit-municipal-nancy.fr// pour en découvrir davantage. Les crédits pour les personnes en situation économique précaire font partie des spécialités de ce créancier. Puis, il y a les banques en ligne. Elles appliquent des conditions beaucoup plus souples comparées à celles des institutions financières classiques.
Se rapprocher des organismes d’aide aux exclus bancaires
Il existe différentes sortes d’entités qui proposent un crédit pour les personnes exclues du système bancaire. La caisse d’allocation familiale ou CAF accorde une aide financière aux ménages les plus démunis. Il y a même plusieurs options. Un prêt d’urgence est octroyé pour les foyers en situation économique particulièrement difficile. L’argent peut servir pour payer des retards de scolarité, l’achat de médicament ou le loyer. La plupart du temps, il faut appuyer la demande par un justificatif telle qu’une ordonnance ou une carte d’écolages.
Par ailleurs, il faut que l’allocataire ait au moins deux enfants d’âge scolaire en charge. Puis, il y a le prêt d’honneur de la CAF. Il s’adresse aux chômeurs qui s’engagent à trouver un moyen de le rembourser conformément aux termes du contrat. Les fonds obtenus servent à changer une situation initiale particulièrement critique. L’argent pourra par exemple se destiner à l’achat d’une voiture qui permettra à l’emprunteur de partir travailler. Il peut aussi financer une formation à un métier pour assurer la réinsertion professionnelle. Autre solution possible, le microcrédit de l’ADIE peut aider un chômeur à créer sa propre activité lucrative. Il peut obtenir jusqu’à 10 000 € pour démarrer son business. Dans tous les cas, la structure associative propose un accompagnement. Un travailleur social se tient disponible pour épauler ou conseiller l’emprunteur pendant toute la durée du remboursement.